Proposé par l’antenne "CONSEIL" le 27 mai 2013 – de Jean-Pierre Goudaillier – Les leurleurs m’ont cramé dans le seub’ ! Les arhnouchs sont pas bien vus dans les técis. Comment qu’il a flippé sa race ! J’ai cramé ma caisse chanmé ! Si le sens de ces phrases est complètement obscur pour vous, ce livre vous est destiné. Consultez les entrées leurleurs, arhnouch, flipper sa race, cramer et les traductions qui sont données. Qu’elles soient ou non de banlieue, les cités françaises voient se mettre progressivement en place une variété de langue, dans laquelle sont instillés de nombreux mots issus d’autres parlers. Arabe maghrébin, berbère, langues d’Afrique, d’Asie et langues tsiganes, créoles des Antilles parmi d’autres sont autant de vernaculaires qui viennent alimenter l’interlangue, structure hétérogène aux facettes multiples, que l’on rencontre dans les cités. Il importe au linguiste d’analyser les formes que revêt le lexique dans le parler interethnique des cités, puisqu’il est le révélateur d’une culture interstitielle qui se met au fur et à mesure en place.
Disponible à l’emmprunt (côte 5.1 GOU)