Benoit FLOC’H, édition du Chêne –
« En quittant le lycée, déclare Laurent Terzieff, je fuyais ma génération ». « Les classes vides, c’était mon royaume », confie de son côté Philippe Delerm. Abdou Diouf nous parle de son amour du latin, Juliette Gréco de sa détestation de l’école et des cours de gym « où l’on ne dansait pas ». Jacques Delors, lui, y a éprouvé un sentiment d’injustice qui ne l’a pas quitté et qui l’a conduit à faire de la politique. C’est en classe de 3e qu’Erik Orsenna a ressenti le souffle de l’histoire. Lilian Thuram, pour sa part, regrette que l’école ne nous rende pas plus critiques. Chaque témoignage, presque toujours très personnel et très émouvant, est accompagné d’un texte bref de Benoït Floc’h sur le point d’histoire évoqué (le port de la blouse, la mixité, l’apprentissage des langues mortes, etc.). Une mini-bio permet de resituer chaque personnalité. Mais, surtout, une photo des intéressés à l’époque des culottes courtes, des jupes plissées et des couettes illustre les témoignages ! L’ordre choisi est alphabétique, pour ne froisser aucune susceptibilité.
Disponible à l’emprunt à l’antenne CONSEIL (15.4.2 FLO)