► "Livre, lecture et handicaps : comment lire autrement ?"
(journée professionnelle) – le 12 décembre 2013 à Vitré

Livre et lecture en Bretagne et l’ABF aborderont cette question le 12 décembre 2013 à Vitré. L’angle choisi: "Les actions en faveur de l’accessibilité ne concernent pas seulement des minorités. Il ne s’agit pas de les considérer comme des dépenses supplémentaires en faveur de publics pas toujours bien identifiés. Repenser l’accessibilité oblige à repenser un projet, pas seulement sous l’angle de l’aménagement, de l’architecture d’un bâtiment, mais aussi en ce qui concerne les services et la représentation que l’on a des publics…" 

 

► Les neurones de la lecture par Stanislas Dehaene (France culture plus)

Stanislas Dehaenese propose ici d’aborder le processus de lecture sous l’angle des neurosciences. Une telle approche permet d’éclairer d’un jour nouveau cette activité propre à l’homme, que la plupart des adultes accomplissent le plus naturellement du monde et dont l’apprentissage est crucial.

CC Giovanni S. Santos / Flickr

Si nos gênes n’ont pas évolué pour nous permettre d’apprendre à lire, c’est l’écriture qui a évolué afin de tenir compte des contraintes de notre cerveau. Une question demeure : pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule, parmi les primates, à avoir inventé des symboles parlés ou écrits ? Deux concepts récents, celui de “théorie de l’esprit” – c’est-à-dire la capacité d’imaginer ce que pensent nos congénères- et celui d’”espace de travail conscient” –un réseau neuronal où les idées se recombinent en synthèses nouvelles- pourraient contribuer à cerner la singularité culturelle de l’esprit humain au sein de l’évolution biologique des espèces. En effet, la lecture est une invention culturelle récente.
Stanislas Dehaene, psychologue cognitif et neuroscientifique, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l’Académie des Sciences.
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► Les métiers de demain se préparent aujourd’hui

Comment former aux métiers que l’on ne connaît pas encore ? C’est, en substance, le problème auquel sont confrontés les organismes de formation et les établissements d’enseignement supérieur. Certains préfèrent faire comme si rien n’allait changer. Mais d’autres ne peuvent pas se permettre cette attitude. C’est le cas par exemple des 5 000 établissements de formation de la région Ile de France, qui sont de fait impliqués dans le projet du Nouveau Grand Paris. Ce projet vise, d’ici 2013, à densifier considérablement les réseaux de transport et permettre ainsi l’implantation de milliers de nouvelles entreprises. A terme, ce sont de 115 000 à 300 000 emplois (selon les projections auxquelles on se réfère) qui seront créés. Mais lesquels ? Qui peut savoir comment se créeront les synergies et les opportunités ? Deux impératifs apparaissent pourtant : former beaucoup de jeunes aux métiers du BTP et des transports (domaines qui peinent à trouver de nouveaux talents), et privilégier ceux qui sont actuellement sans emploi.  Lire la suite