► La mission "Coeurs à Lire" de "l’Espace Bénévolat" a réalisé plusieurs guides pratiques à l’attention des associations et des bénévoles qu’elles accueillent.

En octobre 2012, un nouveau projet a vu le jour : il s’agit de la rédaction d’un "guide du bénévole pour l’accompagnement à la scolarité".
Françoise Kuchmann-Beauger, administratrice du Centre Ressources Illettrisme Auvergne, et ex-conseillère pédagogique pour l’Éducation Nationale, fait partie de ce groupe de travail national, regroupant professionnels et bénévoles de ce domaine. D’ici l’été 2013, le groupe de travail se propose de réaliser le contenu qui sera par suite publié : guide-outil permettant d’accompagner les structures et les bénévoles de l’accompagnement à la scolarité.

 

► "Chapeau Félicien" album du concours 2012
       Ouvrez, ouvrez les livres aux bébés – 
       Conseil Général du Puy-de-Dôme

Le jury a été séduit par l’album Chapeau Félicien : un livre ludique à découvrir en famille !
Un choix unanime pour cette histoire écrite et illustrée par la plasticienne Isabelle Morange.
Originaire du Cantal, diplômée des Beaux-Arts, la lauréate intervient actuellement à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand où elle contribue à l’enseignement de la couleur.
Avec de simples papiers découpés et quelques traits de gouache, Isabelle Morange plonge le lecteur sous un chapiteau aux couleurs toniques. Le texte est court, rythmé ; il fait partie intégrante de l’esthétique globale de l’album.
Parents, fratie, tous prendront du plaisir avec bébé à la lecture de Chapeau Félicien partageant ainsi un réel moment de complicité autour de cette lecture/spectacle. Rires et applaudissements garantis à la découverte de ce jeune lapin acrobate !
Cet album sera offert aux bébés nés ou adoptés en 2013. La diffusion débutera en mai 2013 pour les enfants nés en janvier jusqu’en mars 2014 pour les enfants nés en décembre 2013.

 

► Salon de Montreuil : Révélations sur la lecture

Pour la journée de clôture, lundi 3 décembre 2012, le Salon du Livre et de la presse jeunesse de Montreuil proposait 70 rencontres à destination des professionnels, mais aussi des parents, enseignants, éducateurs et de tout public désireux de comprendre l’actualité et les mutations de la littérature jeunesse sous toutes ses formes : création, illustration, médiation, édition, supports, pratiques… Autant de rencontres prises d’assaut par les très nombreux visiteurs du Salon, soucieux de s’informer des mutations paradoxales de cet  univers séduisant, qui mêle, non sans ambigüité, démarche pédagogique et  stratégie commerciale, plaisir du jeune public et captation des prescriptions adultes.

Les enfants ne lisent plus : fausse évidence ?
La répartition par genre se retrouve, comme on le constate sur le terrain, dans les pratiques de lecture. Une conférence proposée par Gallimard Jeunesse et Le Parisien, se penche sur les « Les 7-15 ans : ils lisent… et comment! » pour en tirer quelques constatations inattendues. D’abord, on note une rupture des comportements de lecture entre 10 et 11 ans, probablement liée à l’accès aux outils numériques personnels. La tendance est  plus marquée chez les garçons, qui manifestent alors une nette désaffection pour la lecture, accentuée   brutalement après 15 ans. Le  phénomène semble se manifester dans tous les pays, mais s’il  fait en France l’objet d’un souci particulier, aux États-Unis, par exemple, on l’admet avec fatalisme. Les garçons, semble-t-il, ne trouveraient pas dans les livres de jeunesse ce qu’ils attendent : l’édition s’efforce donc d’adapter l’offre en créant des créneaux ciblés, plus restreints que ceux dédiés aux filles : aventures et interactivité principalement. Et pourtant,  révèle l’enquête, les enfants aiment lire : ils adorent les gros volumes feuilletonesques, qui façonnent à n’en plus finir des mondes imaginaires, comme en confèrent les succès d’Harry Potter ou de Twilight. Mais ils lisent différemment, explique Mariette Darrignand, sémiologue. La lecture est intégrée dans un bain d’activités visuelles et sonores, en particulier musicales, auquel les enfants sont accoutumés depuis leur plus jeune âge et dont ils ont du mal à se passer. Ce mode de lecture diffracté, distrait, peut poser des problèmes en termes de concentration, mais il favorise aussi des pratiques non scolaires de la lecture auprès des publics les plus réticents, en particulier les garçons décrocheurs, en leur fournissant des ressources essentielles pour la vie numérique : commentaires sur les blogs et les réseaux sociaux, humour et réparties de connivence dans les échanges virtuels.      lire la suite
Café pédagogique – 04 décembre 2012